LES LIEUX - Le Cierge Pascal est nouveau. Dans la liturgie de Pâques, il est le premier signe de la vie nouvelle. S’il y a des baptêmes, on fleurira aussi le baptistère ou la cuve baptismale. Si la cuve est placée dans l’espace liturgique, on veillera à ce que ces deux fleurissements soient en harmonie.
Nuit et jour de joie : la composition embrasera l’espace, sans gêner pour autant les déplacements prévus par la liturgie. Ce fleurissement sera festif, de forme élancée tout en étant attentif à ne pas faire disparaître le cierge pascal. Sa lumière doit rester visible. Un grand vase pouvant accueillir de belles branches accompagnées de fleurs convient aussi.
LES FEUILLAGES ET LES FLEURS : Les couleurs pascales traditionnelles sont le blanc et le jaune, mais ce n’est pas une règle absolue. Elles rappellent les couleurs dominantes du printemps.
Selon la date de Pâques, et les régions, le forsythia est approprié. Le kerria, les spirées, sont intéressantes par leur finesse et leur légèreté ; le magnolia apportera de la force ; le camélia, sa brillance et ses multiples coloris. Les branches printanières d’aubépine, de prunier sauvage, et d’arbres fruitiers sont adaptées pour signifier la joie, le renouveau et la lumière. Une belle branche morte accompagnée de feuillage et de fleurs : mufliers, lys, anthuriums, arums etc… donnera le sens de cette fête : après sa mort sur la croix, le Christ est ressuscité.
La nature nous donne l’occasion de traduire la Résurrection par l’abondance et l’envolée des couleurs du fleurissement, le jaune et blanc symbolisant la vie, la joie et la lumière.
Par Christiane Chaylard
Membre du bureau de Fleurir en liturgie, diocèse de Grenoble et Vienne
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